Le LHC, ATLAS, CMS ... et un peu de physique spectrale non commutative pour une attoscopie idéale du mécanisme de Brout Englert Higgs ?

Retour sur le billet du 5 janvier 2014
Je ne suis finalement pas très satisfait du néologisme "attomisation" proposé dans le billet précédent car il ressemble trop au terme ordinaire "atomisation" dont la racine grec "tome" fait référence à l'action de couper. Or la modélisation proposée par la géométrie non commutative de l'espacetemps à l'échelle de l'attomètre se décrit davantage comme un dédoublement de l'espacetemps que comme un "découpage" de celui-ci. Ce dédoublement est décrit par le mathématicien à l'origine du modèle, Alain Connes, comme une "structure fine de l'espace-temps", empruntant au vocabulaire de la spectroscopie ce qui est d'autant plus naturel dans ce contexte que l'outil mathématique utilisé emprunte pour sa part à une branche de la géométrie dite ... spectrale ! Tout ça pour dire que l'expression "attoscopie non commutative" de l'espace remplace aventageusement le terme "attomisation". Après une rapide recherche sur internet on peut d'ailleurs remarquer que le terme attoscope est employé à l'occasion pour décrire le LHC comme dans l'extrait suivant du document technique du CERN:

A particle or quantum with 1 TeV energy has an equivalent wavelength of one attometer (10-18m), compared to a micrometer for visible light, and so one can say that these experiments in the TeV energy range act as 'attoscopes' rather than microscopes, when they look at the properties of these energetic quanta on the atto-scale. 

Une particule ou quantum d'une énergie de 1 TeV a une longueur d'onde de de Broglie d'un attomètre (10-18m), à comparer à un micromètre pour la lumière visible de sorte que l'on peut dire que ces dispositifs expérimentaux à l'échelle d'énergie du TeV sont des 'attoscopes' plutôt que des microscopes, lorsqu'ils observent les propriétés de ces quanta très énergétiques à l'échelle de l'attomètre.
Erik H.M. Heijne, Gigasensors for an Attoscope: Catching Quanta in CMOS 2008


Repentir final  
Pour conclure on pourrait dire que : 
Sous l'attoscope du gigantesque accélérateur qu'est le LHC, le boson de Higgs peut être vu comme le premier quantum de physique spectrale non commutative.


//ajout ultérieur:
"Boson de Higgs et structure fine de l'espace temps"

Dans cette conférence, Alain Connes parle, de façon abordable, de la géométrie de l'espace-temps et du boson de Higgs. Cette particule élémentaire permet d'expliquer pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres n'en ont pas.

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