(L'appel) pour un programme d'unification géométrique spectrale (non commutatif)
Le prochain et dernier cours d'Ali Chamseddine sur un modèle d'unification géométrique spectral aura lieu à l'IHES non pas le 25 juin comme prévu initialement mais le mercredi 2 juillet 2014 afin de ne pas interférer avec la conférence en l'honneur de Maxim Kontsevich : Algèbre, Géométrie et Physique. Signalons aussi que le séminaire d'Algèbres d'Opérateurs accueillera Chamseddine pour un exposé sur le même sujet ce jeudi 26 à 15h à l'UPMC au batiment Sophie Germain (de l'université Paris Diderot).
Les théoriciens qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de la physique des hautes énergies, ont formé un magistère.Ce magistère, alléguant un problème de naturalité de la masse du boson de Higgs, a pour ainsi dire renoncé à diffuser et enseigner autre chose que la supersymétrie comme solution viable au problème.Certes, le programme d’unification géométrique spectral basé sur un modèle d’espacetemps presque commutatif a failli dans sa prévision de masse du boson scalaire responsable de la brisure de symétrie électrofaible.Infiniment plus que la renormalisabilité, ce sont les arguments de naturalité, les symétries, les dualités qui ont ébloui les théoriciens. Ce sont les arguments de naturalité, les symétries, les dualités qui ont fait miroiter aux expérimentateurs l'existence de nouvelles particules à l'échelle du TeV.Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance d’un autre type de physique au-delà du modèle standard doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive? Non!Ecoutez Ali Chamseddine et Alain Connes, eux qui nous parlent en connaissance de cause et nous disent que rien n'est perdu pour un modèle d’unification géométrique spectral non commutatif. Les mêmes moyens qui ont invalidé le précédent modèle peuvent faire venir la victoire du prochain.Car le modèle d’unification spectral basé sur la géométrie non commutative n'est pas ad-hoc! Il repose sur les principes de la physique quantique et de la relativité générale. Il peut faire bloc avec le modèle renormalisable de Yang-Mills-Higgs et la théorie d’Einstein qui tiennent la mer et continuent la lutte.La recherche n'est pas limitée au territoire actuellement désert de la physique des grands collisionneurs. La question de savoir quelle est la physique au delà du modèle standard n'est pas tranchée par la mesure de la masse du Higgs. Cette quête est une quête à toutes les échelles d’énergie. Toutes les pannes et les retards, toutes les erreurs, tous les bruits de fond, n'empêchent pas qu'il y a, quelque part une expérience en cours ou à venir, avec les moyens nécessaires pour découvrir un jour le signal d'une nouvelle physique. Frappés aujourd'hui par l'absence d'un tel signe empirique fiable, nous pourrons le débusquer dans l'avenir grâce à de nouvelles prédictions. Le destin de la physique est là.Moi, blogueur, ponctuellement auditeur libre à l’IHES (ou au Collège de France), j'invite les scientifiques et les doctorants de tous pays connectés à Internet ou qui se trouvent en île de France ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs bourses de recherche ou de thèse ou sans financement, j'invite les passionnés de sciences et les étudiants de physique et de mathématiques connectés à Internet ou qui se trouvent en île de France ou qui viendraient à s'y trouver, à découvrir le modèle d’unification géométrique spectral non commutatif et à suivre le dernier cours d’Ali Chamseddine à l’IHES.Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ;-)Demain, comme aujourd'hui, je serai à mon poste de blogueur pour essayer d'en apprendre davantage sur le programme d’unification géométrique spectral et diffuser l'information.
à la manière de qui vous savez...
Excellent !
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